-
Par rapport à quoi ?
-
Par rapport à qui ?
Je pense à tous ces enfants que l’on pousse dans bien des domaines, avec l’épée de Damoclès au-dessus de la tête, celle-ci remplie des rêves de leurs parents qui espèrent à travers eux, les voir les réaliser à leur place parce qu’ils n’ont pas pu ou pas su les accomplir eux-mêmes.
La faute à qui ? A tout le monde et à personne à la fois. Il n’y a pas de vérité absolue. Nous ne pouvons nier que le temps que nous passons auprès de nos parents, ou de nos éducateurs, adéquats ou non, va influer sur notre futur en tant qu’adulte. Et mine de rien, ça fait un bon paquet d’années… néanmoins, il faut bien faire avec.
Comment ne pas retrouver l’écho dans les critiques acerbes que nous attirons inconsciemment, véhiculé par le biais de gens ressemblant souvent étrangement à ces personnes du passé ?
Nous ne le réalisons pas forcément. Nous nous demandons juste pourquoi, tel un rappel, chaque fois que nous rencontrons un conjoint ou que nous prenons des fonctions dans une nouvelle entreprise, nous sentons en nous un petit air de déjà vu… déjà connu ?
Alors bien sûr, on se pose des questions en constatant que notre entourage réagit parfois différemment
Exemple fictif :

Avec Vanessa

Emeric, en revanche, a l’air si gentil ! Trop, peut-être…

Comment ? Il ne répond plus « présent » et ne rapplique plus ventre à terre dès qu’on a besoin de ses services !
N’empêche que…
- Quelqu’un s’est-il posé la question de savoir comment il occupait ses soirées quand il était seul ?
- Lui a-t-on demandé combien on lui devait pour ses déplacements de plusieurs kilomètres qui ont asséché son plein d’essence ?
- S’est-on préoccupé de savoir combien d’heures il avait passé sur notre PC pour nous le dépanner alors qu’on n’arrête pas de le planter ?
- Lui a-t-on offert un verre parfois lors d’une sortie ?
Peut-être que certains(es), oui… Beaucoup, non…
Car ce qui lui manque justement, c’est la reconnaissance. Pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait. Il n’a pas appris à se reconnaître lui-même, ce qui le pousse à aller au-delà de ses limites physiques et psychiques parfois, pour apaiser ce besoin qu’il ressent au fond de lui, comme un vide à combler.
La gentillesse, la serviabilité, l’authenticité, la fiabilité sont autant de qualités qui le caractérise, mais qui voit tout cela ?
Qui se soucie réellement de ce qui l’anime ?
Ah, si, sa nouvelle copine !
Un besoin d’appartenance est tout à fait normal, c’est pourquoi nous nous identifions parfois à un groupe, à notre travail, etc… C’est une façon d’exister, de nous sentir appréciés(es).
Il ne faut pas cependant déplacer le problème et attendre d’une relation sentimentale qu’elle nous répare.
Pour que notre vie soit en équilibre, nous devons savoir nous donner par nous-même de la valeur, reconnaître nos propres besoins. Si nous n’y parvenons pas, il peut être utile dans ce cas, d’être conseillé(e) et accompagné(e) par un(e) professionnel(le).